Selon Tomaison et al. dans Nature, l’innervation de la hanche obéit aussi à la loi de Hilton (les nerfs qui innervent les muscles actionnant une articulation innervent aussi celle ci), ce qui contribue au contrôle proprioceptif de l’articulation de la hanche en réponse aux changements dans la tension capsulaire.
De plus on y apprend, que la densité des mécanorécepteurs diminue chez les personnes souffrant d’arthrose coxo-femorale.
En conséquence, la stimulation proprioceptive de la hanche est essentielle dans la santé de celle ci.
Au delà de la proprioception, Shaw en 2021, nous apprend qu’il existe une corrélation entre la santé capsulaire et l’apparition d’un FAI (conflit femoro acetabulaire). Donc plus vous stimulez correctement votre capsule, plus vous diminuer le risque de développer des problèmes articulaires comme de l’arthrose ou des conflits.
Johannsen en 2019, confirme ce que l’on sait aussi sur l’épaule, que la capsule est le stabilisateur primaire de la hanche et qu’elle bosse en synergie avec le labrum par effet de succion permettant ainsi une bonne stabilisation dynamique de la hanche.
Donc cela nécessite une bonne santé capsulaire (point de vue tissulaire) tout en ayant une bonne stabilisation dynamique de la hanche (point de vue biomecanique musculaire).
Tsutsumi en 2021, nous indique que l’extension de hanche entraîne une orientation de la capsule contre le col fémoral qui entraîne une augmentation de la coaptation du labrum. Donc l’extension de hanche est essentielle à la stabilité de la hanche et la capsule augmente ainsi l’effet de succion.
On y apprend aussi que la capsule peut changer de morphologie en fonction de la puissance musculaire (interaction avec petit fessier, ilio psoas et rectus femoris) et de la position articulaire.
Il est donc important de varier les angulations et l’intensité des contractions musculaires pour améliorer l’état de la capsule et la stabilité de la hanche.
Tout ça pour dire qu’il existe une continuité tissulaire et qu’ils s’optimisent les uns les autres !